Création paysage

Paysage Bertrand

24.03.22

Lors des préparations du sol en vue d'un engazonnement ou d'une prairie de fauche ou fleurie, bien souvent l’obsession de vouloir faire disparaître les pierres présentes dans le sol soit toujours imposée dans nos esprits lié à une culture de jardinage ancestral... Il est bien évident qu'il est nécessaire de retirer toutes pierres visibles en surface qui pourraient détériorer le matériel de tontes ou de fauchages sans compter les risques de projections lors des interventions d'entretiens. Mais, une approche environnementale nous amène à corriger nos préjugés. En effet, les cailloux ont eux aussi des utilités qui peuvent nous échapper. Sans rentrer plus dans les détails des valeurs qui apportent à la structure du sol, d'autres effets sont à souligner.Évacuer des mètres cubes de roches, cailloux de son terrain avec un certain coût indéniables, des émissions de C02 et plein d'autres choses néfastes pour notre planète ne vont pas dans le bon sens pour notre planète.Ils peuvent toujours avoir leurs utilités ! Lesquelles ? Comme le montre les photos, la création de pierriers lors de travail du sol avant des plantations et divers ensemencements présente des atouts pour l'environnement. Hormis les premiers « déchets » qui parviennent dans un tout premier temps (poussières, résidus de végétaux environnants, etc.), ce sont des organismes dits pionniers qui vont coloniser la pierre sèche, avec les lichens en tête de file, très vite accompagnés de tout un cortège de bryophytes ou « mousses ».S’en suivent les plantes à forte capacité de stockage d’eau, eu égard au milieu qui lui n’en a pas. donc bien souvent apparaissent les plantes grasses et autres sedums très appréciés des paysagistes lors de réalisations de murs et toits végétalisés.L'ensemble de cette première 'cordée' de végétaux vont former avec le temps un substrat assez complet pour permettre aux plantes plus communes de s’installer.Après être devenu un support de qualité pour la flore, un ouvrage en pierres sèches colonisé comme il se doit et implanté intelligemment constitue alors un gîte, refuge ou lieu de reproduction de choix pour la faune sauvage.Voilà le second bienfait de la présence d'un pierrier : Les ouvrages en pierres sèches drainent un nombre incroyable d’animaux, allant du plus petit au bien plus gros. Si plusieurs d’entre eux ont tendance à se manger les uns les autres comme dans n’importe quel écosystème fonctionnel, la plupart y trouvent avant tout un abri, glanant leur nourriture aux alentours.Tout un cortège de possibilités qui s’ouvrent à la faune sauvage de bonne taille, allant de la chauve-souris au hérisson,Plusieurs espèces de musaraignes s’invitent donc assez souvent à la fête, accompagnées d’orvets (qui ne sont pas sur la touche quand il s’agit de concourir dans la catégorie auxiliaire de culture) et de plusieurs espèces de lézards, dont le lézard des murailles, celui des souches ou encore le bien connu lézard vert.Les plus petits ne sont pas en reste, notamment les fourmis, punaises écuyères, cloportes, moult espèces d’araignées ou papillon Sétina, mais aussi de nombreuses Osmies, Mégachiles et autres guêpes parasites et même carabes.L’écosystème environnant va jouer un rôle essentiel dans la colonisation de ce type d’ouvrage.En résumer, la pierre sèche reste un endroit tout désigné pour accueillir une belle biodiversité.Notre entreprise à a cœur de mettre en avant de tels pratiques ou réflexes responsables, et nos collaborateurs ont un joli coup de mains vous ne trouvez pas ? ... Voir plusVoir moins